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Daydé : le site officiel du fameux bluesman français. L'interprète de Mamy Blue
   
   
 
 
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(D’après un long article paru dans « Musiques et Collections » N° 4 de Juin I993 écrit par Alain Jacquin).

« Musiques et Collections » – 4 Rue de la Dentellière - 38O8O - L’Isle d’Abeau -

  1947 - "sous le nom de Joel Alexandre DAYDÉ ..." 

Il est né à Paris dans le IV° Arrondissement à coté de Notre Dame, dans un endroit légendaire
« L’Hôtel Dieu » (Le plus vieil hôpital de la Capitale), sous le nom de Joël Alexandre DAYDE, le 15 Mars 1947.
S’il était né en Angleterre ou aux U S A, il aurait pu s’appeler Joe Cocker, Eric Burdon ou …. car le Blues est en lui… Son histoire est particulièrement intéressante, riche en Joies Surprises, mais aussi en peines… bref…une histoire de Bluesman.


Contrairement à une certaine légende, Joël n’a pas eu une jeunesses délinquante. Il a passé ses quatorze Premières années dans le XVI° Arrondissement de Paris, 71 Avenue Victor Hugo. Fréquentant l’Ecole Maternelle de la Rue Boissière, puis les Cours Elémentaires de la rue Hamelin et de la rue Decamps. Scolarité sans histoires avec déjà une attirance pour la musique (1er Prix de Chant) et la chance d’ Etre un peu indépendant (Le deux pièces-cuisine étant trop étroit, sa chambre était extérieure de celui-là).
Et cela lui permettait d’écouter la Radio tard le soir et de lire à satiété. Cela se passait fin des années Cinquante et Europe N°1 diffusait le Lundi Soir « Pour ceux qui aiment le Jazz » de Franck Ténot et Daniel Fillipachi. C’était la seule émission qui diffusait du Blues…avec parcimonie.


  1960' - L'apprentissage 

Le grand chambardement allait avoir lieu avec le déménagement des parents pour Fresnes…Fin 1961.
La transition fut des plus rude. Ayant perdu ses copains d’école, ses repères géographiques, et se retrouvant Seul … Après des mois de harcèlement … son père lui offrit enfin une Guitare … Mais pas question de Cours de musique … ni d’envisager d’être musicien, seule une carrière de gendarme trouvait grâce à ses Yeux !!!

C’est donc seul qu’il apprend les rudiments de l’instrument en regardant les guitaristes à la télé, et en se « branchant » avec quelques connaissances qui eux prenaient des cours. Et petit à petit, les accords succèdent aux accords, il décrypte les textes en anglais (voir le patois du Sud des Etats-Unis) et la voix ayant toujours été là, il commence à se produire devant ses camarades de classe…provoquant la consternation des professeurs … et l’admiration de certains élèves.


On lui proposa de faire partie d’un groupe : « Les Polaris », qui feront partie du grand concours de ‘La Guitare d’Or’ à L’Olympia de Paris. Suite au départ à l’armée de certains membres, Joël continuera tout seul … se produisant dans la rue…exerçant des petits boulots d’été… Mais choisira « Le Blue Note » pour y exercer le job de commis de bar, et y rencontrer la fine fleur des musiciens de Jazz de l’époque : Johnny Griffin, René Thomas, Kenny Drew, larry Richie, Bud Powell, Mae Maecer pour qui il préparait les oeufs au bacon à 2 heures du matin ! René Thomas (Guitariste Belge) lui prêtait sa guitare pour qu’il s’exerce dans la cuisine.


  1966 - Service militaire et musique 

Par la suite, on a vu Joël jouer avec « Les Safaris » pour quelques ‘Gigs’, mais l’armée était là. Ce fut le départ pour Toulon. Centre d’instruction du 4° Régiment d’Infanterie de Marine … Le 4 Mai 1966 … Où il se fait vite remarquer par le Colonel, suite à son animation du Bal des Sous Officiers. Il fut le premier à sortir de la caserne pour animer une soirée de gala au Cercle des Officiers, et quelques soirées privées…
Envoyé en Martinique, en tant que Secrétaire de l’Officier de Sécurité de son régiment, il découvrit à Balata l’Orchestre du Bataillon dirigé par un Sous Officier, qui lui offrit une guitare et un ampli !!! Ce fut pour Joël la découverte de la Biguine, des rythmes Afro-Cubains de la Caraïbe, du rhum et des doudous…


Au cours de son séjour, il fit la connaissance de Pierre Louiss (le Papa d’Eddy) guitariste et trompettiste avec lequel il animera les soirées du «Lido » et du « Bakoua ».
Le temps passant, le service militaire s’acheva sur une rentrée en Métropole plus que bien venue !!! Alors que les radios distillaient les notes de l’orgue de « Procol Harum » et la voix suave de Gary Brooker, aux USA avait lieu le Festival de Monterey. (Le film « Monterey Pop » à voir absolument !!!) avec Otis Redding, Jimi Hendrix, Ravi Shankar et Janis Joplin


C’était le temps des années « Baba Cool »… 1968 allait arriver … Peace & Love – C’était le temps Des Utopies et de la guerre du Viet Nam … Pour Joël, ce fut une période de doute … Complètement déboussolé, il envisageait d’arrêter la musique (professionnellement parlant) et se cherchait un ‘boulot’… Employé de Bureau chez Nikon Brandt Frères, ou dans un Cabinet d’affaires (Transactions de fonds de commerces). Rien d’enthousiasmant ! ... Avec, toujours en arrière plan, cette satanée musique qui vous trotte dans la tête, et la guitare de Jimi qui vous donne des ailes, vous susurre que la vie est belle, et qu’il y a autre chose à faire que de perdre son temps dans de vaines occupations sans avenir.

Joël (avec l’aide financière de sa Grand-mère) et quelques économies, se rachète une guitare (Gibson) et un ampli (Fender Twin) puis remonte un groupe « Les Tombes » (le soliste avait une housse de guitare en forme de cercueil !!!), avec lequel il répète d’arrache pieds. Ils se présentèrent au tremplin du Golf Drouot, et gagnèrent une séance d’enregistrement … Qui n’eut jamais lieu … car au pied du podium l’attendaient deux musiciens, qui lui proposèrent de partir en saison pour six mois au Club Méditerrannée … ça se passait mi-avril 68 … Le départ étant pour le mois de Mai. !!!
Départ en car (Place de la Bourse) le soir où la Bourse brûlait, direction : Bruxelles… où ils prenaient l’avion pour Milan… atterrissage avec un moteur en feu !!! et fin du voyage en train, direction Donoratico (au sud de Livourne). Pour l’occasion, l’orchestre s’appelait « Les Baltus », dirigé par Daniel Carlet violon-sax, Michel Hervé à la basse, Francis Gamme à la batterie.


  1970 - La Question - Zoo 

C’est à la suite de cette saison que s’est formé un groupe nommé « La Question », qui deviendra par La suite : « Zoo ». C’était au début un orchestre de Rythm’n’Blues qui reprenait les grands classiques de Otis Redding, Sam & Dave, James Brown, B.B King et autres… Puis, progressivement, quelques person- nalités ont émergés, proposant des titres instrumentaux dans lesquels Joël ne s’y retrouvait pas.
Après le Festival d’Amougie, succèdant à une tournée catastrophique en Espagne et un festival de Montreux raté, Joël se fait virer du groupe, suivent Pierre Fanen (Lead Guitar), Tony Canal (Trumpet) et Michel Bonne- Carrère (Guitar). Cela se passait en Avril 197O !


Bien lui en prit… car le jour où il quittait Zoo, Léo Missir (Directeur de la Production Française chez Barclay) lui faisait signer un contrat d’enregistrement, en lui demandant de préparer un Album 33 T. Avec la complicité d’Igor Wakhevitch, de Laurent Thibault (Qui lui présentât Claude Engel – Ex Magma) Il enregistrait l’album « J’Aime » - dont le titre « Can I Live my Life » sortira en 45 Tours, et sera sélectionné comme disque Pop de la Semaine au « Pop Club » de José Arthur (Emission phare de l’époque sur France Inter). Sortie commerciale en Février 1971 – en Avril, Joël fait une apparition fracassante au Festival de Saint Gratien où pour la presse spécialisée et le public présent c’est une révélation.
Il bénéficie d’articles de presse élogieux dans Extra, Pop Hebdo et Rock and Folk. Mais en pleine période de « Pour un Flirt » ou « Les Rois Mages » …Le disque n’obtient qu’un succès d’estime malgré le fait que beaucoup de gens pensent qu’il est très bon !!! – On compare souvent Joël à Joe Cocker ou Roger Chapman (de Family)
Pour son évidente sincérité et son talent.


  1971 - Mamy Blue 

Son second 45 Tours comprend une reprise des Beatles : Paper- Back Writer. Le magazine « Extra » lui consacre deux pages, et il annonce la sortie d’un 45 Tours pour la Rentrée 1971 enregistré à Londres à l’Olympic Studio. Ce sera « Mamy Blue »
Pour l’anecdote, Joël fut convoqué par Léo Missir qui avait quelque chose à lui faire écouter… Se retrouvant dans le bureau, M. Missir lui fait entendre une maquette de chanson (Mamy Blue) et lui demande ce qu’il en pense… et s’il voudrait bien l’interpréter… Joël convient que c’est un excellent titre mais suggère que si il devait la chanter, l’arrangement devrait être plus « Gospel »… et que cela ne pourrait être réalisé qu’à Londres… Il n’a jamais été question de Nicoletta lors de cet entretien, ni d’une version française… Joël, accompagné de Jean Fernandez, se retrouva à Londres deux semaines plus tard à l’Olympic Studio. Imaginez sa stupeur de se retrouver dans le même studio où avaient enregistrés les Beatles, les Rolling Stones (Toutes ses idoles). Tellement intimidé, qu’il n’osa pas enregistrer sa voix pendant la prise de sons avec les musiciens… Le complexe d’un « Frenchie »se retrouvant dans le sanctuaire de la Pop… Il y avait de quoi !!! De plus, il régnait un tel sentiment de liberté en Angleterre que la rentrée en France était pénible… Il y avait un tel décalage !!!


En attendant la sortie dudit 45 Tours, Joël devait participer au Festival de Vaison La Romaine, donc direction le Sud, en compagnie d’Emmanuel Booz et d’Alain Sudan (Suisse et Bassiste) et possesseur d’un Combi Volkswagen dans lequel ils allaient sillonner la Côte d’Azur. Le seul Hic, c’est que le paiement du Festival ne devant avoir lieu qu’à Paris. Ils se retrouvèrent donc sans un sou, tellement fauchés que Joël devra demander à sa maison de disques qu’on lui envoie un mandat télégraphique pour pouvoir prendre le train afin de remonter sur Paris. C’était le 15 Août 1971, Mamy Blue commençait à être diffusé sur toutes les ondes et à l’arrivée, Joël retrouva sa tête placardée sur les Champs Elysées en compagnie de Nicoletta !


Ce fut la folie pendant six mois, le disque de Joël fut classé dans le monde entier et sortit aux USA chez « Reprise ». En tout, 2 millions et demi de disques vendus, indépendamment de toutes les versions qui inondèrent le marché (aujourd’hui plus de 15O versions existent de cette chanson !!!).
Fort de ce succès, la pression fut de plus en plus forte et M. Missir voulut renouveler le « Coup » et pressa Joël de sortir un nouveau 45 T. (comme on ne change pas une équipe qui gagne) et la formule s’étant avérée lucrative, ce fut « Jesahel ». Version française : Nicoletta, version anglaise : Joël – Et c’est presque contraint qu’il enregistra ce disque qui s’avéra un Flop. L’histoire ne se renouvelle pas deux fois. Et ça sentait trop l’opportunisme…


S’en suivit un Album qui allait s’appeler « White Soul ». Enregistré à Londres, accompagné et soutenu Par la crème des musiciens anglais : entre autres Rick Wakeman au piano (du groupe anglais Yes) et Mike Giles à la batterie (du groupe King Crimson). Cet album produit par Jean Fernandez (Directeur Artistique d’Eddy Mitchell), fut enregistré à Lansdowne Studio, les arrangements étant signés Yvan Jullien. Malgré de très bons titres, le succès ne fut pas au rendez vous. Il est vrai que les critiques attendaient Joël au tournant après un tel succès et ils ne s’en sont pas privés.


Pendant ce temps là, la folie Mamy Blue n’étant pas retombée, Joël fut invité par les « Carpentiers » à participer à un « Spécial Jacqueline Maillant » pour doubler la voix (en plagiat) de Mme Maillant mais, pour ne pas se ridiculiser, il prétexta avoir une extinction de voix pour ne pas avoir à chanter « on m’a mis, on m’a mis » alors que Mme Maillant habillée en « Jeune Mariée » racontait sa nuit de noce à Jacques Charron… C’était d’un goût plus que douteux…


1971 fut vraiment une année éprouvante pour Joël, monté au firmament…1972 le trouva « lessivé », sur les genoux, désabusé et seul… Ayant conscience d’avoir été manipulé pour le plus grand profit de sa Compagnie de Disques.


  1973 - Et ça repart ! 
1973 – Après un petit passage à vide, Joël prit de nouveau confiance en lui, et avec l’aide de son vieil acolyte Daniel Carlet, et fort d’une nouvelle chanson d’Hubert Giraud, ils partent en Suisse (Bienne) où les Stars of Faith Black Nativity (Groupe de Gospel de Philadelphie.USA ) sont en tournée européenne pour enregistrer « What a Way to Go » plus connu sous le titre français « Parlez moi de Lui » interprétée par Nicole Croisille. La version originale de Joël n’eut aucun succès en France, mais sortit en Australie où Joël fut classé parmi les meilleurs chanteurs mondiaux !!! (Nul n’est prophète en son Pays !). De là un sérieux malentendu avec sa Maison de Disques et un enfer va s’en suivre durant lequel Joël n’aura plus son mot à dire en matière d’enregistrement d’où la sortie de « Gardénia Blue »et la version anglaise de « Vado Via » de Drupi … Un cauchemar pour Joël…


Deux années et demie passent sans que rien de constructif n’aboutisse... Mais Joël continue de travailler en silence, compose et écrit de nouvelles chansons, pour aboutir à un album en Français (le premier) qui s’ appellera « Ballades », et ce contre l’avis de M. Missir… Mais avec l’assentiment de M. Eddy Barclay


Le titre le plus connu et qui aura un petit succès est « Les Matins de Pluie », mais la sortie de cet album aura Lieu l’Année de la Canicule : 1976 – Il n’est plus tombé une seule goutte d’eau pendant 5 Mois…Alors … « Les Matins de Pluie » !!! (Quand les gens se battaient pour acheter des bouteilles d’eau !) n’étaient pas à l’ordre du jour . Ce sera le dernier album Barclay. La confiance n’étant plus là… Il fallait changer d’équipe et de Maison de Disques. Ce qui fut fait… Non sans une certaine nostalgie !


  1977 - HLM Blues 
Au cours d’une sortie nocturne dans un Club à la Mode, Joël rencontra un ancien journaliste de la Presse pop (Gérard Bacqué) qui venait d’être nommé Directeur de la Production française chez Phonogram Et qui lui proposa de venir signer un contrat d’enregistrement. Ce qui fut fait. A la suite de quoi il enregistrait l’album « J’en ai marre/ HLM Blues », ça se déroulait en 1977. Avec comme Réalisateur et Ingénieur du son : Dominique Blanc-Francard – Le titre « J’en ai marre du quotidien » fut classé dans les Hit Parade et fut élu par le Public « Basket d’Argent » dans l’émission d’Europe 1 « Basket » présentée par Jean Loup Laffont. Joël participait à l’émission de Jacques Martin « Dimanche Martin » et eut droit à quelques articles dans la Presse (qui n’était pas encore people).


Cet album « HLM Blues » qui sort en plein renouveau de la scène rock française avec l’arrivée de « Téléphone », « Bijou » est précurseur dans le milieu du Blues français, juste avant l’explosion des Bill Deraime, Paul Personne et autres… En tout cas, Joël affirme que cet album reste un très bon souvenir. C’est sans doute pourquoi on le retrouve un peu plus tard, triomphant et assis devant l’Arc de Triomphe sur la pochette du Single « Tout Craque – Dingue de t’aimer ». Sûr de la confiance de sa maison de disques, Joël semble serein et apparaît au sommet de sa carrière. « Tout craque » est un petit succès, il participe notamment à l’émission en vogue (à l’époque) « Blue Jeans » de J.L. Laffont, qui réussit l’exploit de réunir tous les groupes et solistes français du moment… on regrette aujourd’hui que de telles initiatives n’aient plus lieu !!!


Avec « Mamaé » et « Paris la nuit », Joël poursuit sa carrière discographique. La pochette entièrement Noire avec des lettres blanches peut laisser penser qu’il se passe quelque chose de sombre dans sa vie… Est-ce pour ça que le disque ne marche pas ? – Mais c’est à partir de là que l’on perd sa trace. Les Médias veulent des têtes nouvelles, le showbiz est un monde cruel où l’argent et le rendement sont prioritaires…


En 1981, oh surprise « Les Petits Roberts / Qu’est ce que tu fais par amour », Single distribué par Vogue se retrouve dans les bacs des disquaires. Et c’est un Daydé complètement Rock Blues que l’on retrouve. La voix est toujours là, les textes sont subtils et la musique est excellente. Vogue relancera-t-il sa carrière ? Il semble que non, car ce bon 45 tours ne se vendra pas faute de promotion… Joël fait de la Pub pour vivre et enregistre des Spots pour la Radio et la télé. Il constate que pendant cette quinzaine d’années de carrière, il n’a pas toujours été chanceux… Pourtant il enregistre encore un nouveau 45 Tours en 1985 : « Donne, Donne, Donne » et « Six Cordes ». Dommage que ce disque ne soit sorti qu’en promo car le matériel est encore une fois de bonne facture, notamment « Six Cordes », qui est un titre hommage à tous les guitaristes mais spécialement dédié à la mémoire de Jimi Hendrix. Là encore est-ce Mr Polydor qui n’a pas vu clair ? Mais re-Flop !!! De quoi se flinguer ou devenir Moine Hermite au fin fond de la Lozère !!!
De là un long silence de Dix ans, durant lesquels Joël ne cessera pas de se produire sur scène. Bien au Contraire…


  1995 -  Un premier album CD 
Il faudra attendre 1995, pour que Daydé enregistre son premier CD. Entre temps la technologie a évolué !. C’est à la suite d’un concert dans un Club de Jazz , que Joël rencontra Angelo Zurzolo et Gilles Selince Respectivement Pianiste arrangeur et Ingénieur du Son, pour qu’une proposition d’enregistrement lui soit faite. Ce qui aboutit a l’Album « Spleen Blues ». Cet album enregistré sans aucune contrainte commerciale est la résultante d’une vie de Bluesman. Joël y grave quelques standards (Little Red Rooster, King Bee, Roll and Tumble, St James Infarmery) entre autres plus quelques compositions originales.


Ce disque ne fut jamais distribué malgré des pré commandes de la Fnac, de Starter et autres !!!
Toujours la même sainte Loi du Commerce et le J’m’en foutisme de quelques professionnels…
Non décidément, n’y aura-t-il donc jamais de place pour lui au Pays de la Star Ac et de la nouvelle Star ? Malgré un passage « oh combien explicite » dans l’émission de J. Courbet ‘Sans aucun doute’, le Public fut plus que chaleureux et stupéfait devant le talent évident de l’Artiste, Le « Métier » continue de l’ignorer et Universal refuse de réaliser une compilation de ses disques… Alors il lui reste la scène pour s’exprimer…


Donc à Bientôt Joël et Bonne Chance pour la suite…. Si Suite Il Y a !!!!



« Même si l’air est gratuit… ça coûte cher pour respirer… » (J. Daydé)   

 

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